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Le Sexe, les mensonges et le féminisme

par Peter Zohrab

Traduit de l'édition en anglais de 1999 par l'auteur

Chapitre 13: L'Indoctucation pratiquée par le complexe Média-universitaire

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1. Les Mensonges au sujet de l'oppression

Dans une forêt, un homme avec une scie à chaîne est fortement dépassé en nombre par les arbres - mais qui a le pouvoir réel?  Dans une société démocratique et libérale bien ordonnée, les membres individuels typiques du groupe majoritaire, ou soi-disant dominant, ont moins de pouvoir que les membres individuels typiques des groupes de pression commerciaux et politiques bien organisés, tels que les groupes de pression de la rectitude politique.

La rectitude politique est l'idéologie dominante parmi les couches dirigeantes indoctuquées aux pays occidentaux. En utilisant le terme «indoctuqué», je veux simplement dire que les systèmes d'éducation et des médias aux pays occidentaux (le Complexe Média-Universitaire, ou MUC) ont une connotation forte de l'endoctrinement en certaines valeurs. Les gens qui ont obtenu leur diplôme d'un établissement d'enseignement supérieur ont été soumis à la plus grande quantité d'indoctucation MUC, et sont donc considérés comme aptes à prendre le contrôle de l'éducation, des médias, et des départements gouvernementaux qui perpétuent cette idéologie.

 

2. Le Biais aux universités

L'influence des universités ne doit pas être négligée. Les universités sont des lieux qui, sans doute, prétendent qu'ils enseignent les connaissances et les compétences, et qui le font en effet.  Cependant, ils sont aussi des lieux où les valeurs sociales et politiques sont inculquées, par la socialisation en groupes de pairs et par l'agitation politique, ainsi que par le biais du contenu et de la livraison des cours lui-même.

Dans la mesure où les étudiants sont financés par des subventions étatiques et où les professeurs sont employés de l'État, les universités ont tendance à considérer l'Etat comme fournisseur et dépensier de l'argent -- c'est à dire un point de vue essentiellement gauchiste. Pour certains lecteurs, il peut être choquant de se rendre compte qu'il soit possible de voir l'État principalement comme collecteur d'impôts, ce qui est la manière dont elle a tendance à apparaître au secteur auto-emploi, en particulier, et aux employés du secteur privé en général.

Donc les étudiants ont tendance à voyager à travers l'université et d'en sortir à la fin de leur voyage avec le message clair:

GAUCHE = BON; DROITE = MAUVAIS.

Voici un exemple de l'influence de ce message subliminal:  À l'ancienne Union Soviétique, il ya quelques années, il y a eu un coup d'Etat contre le président Gorbatchev par la vieille garde Communiste. Il a été décrit par certains lecteurs d'informations occidentaux 1 comme «coup d'Etat de droite». Cette description était, bien sûr, tout à fait absurde, parce que les Communistes étaient de loin plus «gauches» que Gorbatchev.

La raison de cette erreur est que les décideuses à la radio étaient politiquement correctes, et savaient que «droit» = «mauvais».  Elles savaient aussi que les coups d'Etat étaient mauvaises. Il était donc presque inévitable qu'elles décrivent tout coup d'Etat comme étant «de droite». Dans les émissions que j'ai entendues plus tard, elles avaient tendance à modifier la description de ce coup d'Etat de «droite» à «conservateur» -- un terme qui est seulement un peu moins trompeur.

Toute personne qui ait peur (et c'est une crainte réelle pour de nombreux bourgeois) d'être étiquetée «à droite de Gengis Khan» devrait garder à l'esprit le fait qu'elle peut tenir ses ennemis polémiques à distance en suggérant qu'ils soient «à gauche de Pol Pot.»

Le Cambodge (Kampuchea) de Pot a également été gouverné en utilisant une idéologie de la rectitude politique, mais l'état rudimentaire du Complexe Média-Universitaire dans ce pays a forcé Pol Pot à utiliser des méthodes plus directes et brutales pour imposer sa marque particulière de rectitude politique. Il est intéressant de mentionner ici que Pol Pot a développé ses idées pendant ses études à une université française.

 

3. Les Distorsions de la rectitude politique

Il y a trois problèmes principaux avec la désignation politiquement correcte de groupes opprimés qui est faite par le MUC:

  1. Le premier est de savoir qui a le droit de faire la désignation.   Les féministes étaient présentes au commencement du processus de désignation, donc elles ont fait en sorte que les femmes soient l'un des groupes désignés. Mais il n'y a jamais eu aucun débat public équilibré quant à savoir si les hommes ou les femmes (ou les deux?) devraient être «désignés». Je n'ai pas de querelle avec les autres groupes désignés -- cependant, certains d'entre eux (par exemple les lesbiennes ou les homosexuels et les handicapés) ne semblent avoir atteint le statut de «groupe désigné» que comme résultat d'une alliance avec le plus puissant: les Féministes. Cela donne les homosexuels et les lesbiennes et les personnes handicapées un auto-intérêt dans le soutien politique des Féministes.

  2. Le deuxième problème est que les groupes désignés (les femmes, les minorités ethniques, les handicapés, les homosexuels, les lesbiennes, et ainsi de suite) deviennent des agences de relations publiques et des lobbyistes établies pour leurs membres. Ils ont une sorte de force «gravitationnelle» qu'ils exercent vis-à-vis la vérité -- ils courbent la vérité dans leur direction à eux. Si cette approche d'agences de relations publiques vient à dominer les médias, les gens ordinaires sauront que chaque groupe possède à la fois de bons et demauvais aspects -- mais les médias agiront comme si aucun membre de tout groupe désigné ne fasse jamais rien de mal! Cette sorte de fossé entre la ligne officielle et la réalité était une caractéristique des Communiste en Europe orientale et du livre de George Orwell «1984». L'écart entre la propagande et la vérité dans ces pays est probablement l'une des causes principales de la réaction des droitistes, quand ceci survient.

  3. Le troisième problème qui concerne les groupes désignés (voir la suite ci-dessous), est que cette interprétation des droits de l'homme crée une autre série de boucs émissaires -- les personnes qui ne sont pas membre de l'un des groupes désignés. D'après la théorie établie ce sont eux qui sont les riches et les puissants de la société -- mais il n'y a que certains d'entre eux qui sont riches et puissants. Qu'en est-il avec les hommes blancs pauvres, par exemple? Les hommes et les Blancs sont tous les deux politiquement incorrects s'ils font valoir leurs droits. Toute Féministe semi-intelligente, d'autre part, peut insulter «les hommes blancs» impunément.

Bien que les Féministes dominent les pouvoirs établis avec leur propagande, les Masculistes n'ont qu'un faible espoir d'être considérés comme un groupe de protestation de gauche. C'est parce que les Féministes font partie de la coalition de gauche des groupes qui forme l'épine dorsale des partis de gauche aux pays occidentaux. Ce fait entraîne les Masculistes à trouver des alliés à droite, mais pas nécessairement à l'extrême droite.

Et il y a aussi le problème que la rectitude politique est devenue une corne d'abondance économique et politique, et tous les groupes imaginables font la queue pour obtenir sa part du butin politique et financier qui est disponible de cette corne d'abondance. Certains groupes de personnes handicapées, tels que les sourds, ont même commencé à affirmer que leur handicap est une forme d'oppression par la majorité valide -- afin d'assurer leur place dans la Coalition de l'Arc-en-ciel qui exerce un tel pouvoir vis-à-vis les médias et les coffres de l'État.

Les hommes riches, hétérosexuels, anglo-saxons, valides tolèrent ce processus de ciblage des ressources par acquit de conscience. Ils ont peu de sympathie avec les hommes pauvres, hétérosexuels, anglo-saxons, valides (les PHAMs), parce qu'ils sont en concurrence avec eux. Ils ont besoin de quelqu'un qu'ils peuvent mépriser, afin de se montrer dans quelle mesure ils sont arrivés, et les PHAMs sont convenables. Il n'est pas socialement acceptable (dans certains milieux, en tout cas) de mépriser les «groupes défavorisés», d'après la définition du dogme de la rectitude politique.

Les PHAMs ne se présentent pas en groupe dehors du Congrès ou du Parlement en brandissant des banderoles. Mais beaucoup pensent probablement que le processus de désignation est injuste. Sans doute ils n'apprécient guère la façon dont les groupes désignés utilisent leur «gravité» pour plier la vérité et pour obtenir un traitement favorisé.

Au Mouvement des Hommes il y a un certain ressentiment du fait que la seule catégorie d'hommes qui puisse attirer de la publicité et de l'argent pour leurs problèmes de santé sont les hommes homosexuels -- pour la recherche, la publicité et le traitement du sida. Il serait bon si le mouvement des hommes pouvait exploiter cette influence homosexuelle politique pour améliorer l'ensemble de la santé masculine. Malheureusement les homosexuels sont considérés par les militants du Mouvement des Hommes comme étants étroitement alliés aux Féministes et hostiles à la famille traditionnelle. Il y a aussi le problème de l'homophobie chez certains militants.

En outre, ils sont probablement irrités des hommes aisés blancs qui choisissent une philosophie de la rectitude politique à cause de sentiments de culpabilité ou à cause de leur carrière.  Quiconque veut faire une carrière universitaire ou veut obtenir de l'avancement dans la fonction publique doit vendre son intégrité au diable de la rectitude politique et s'attirer les bonnes grâces de tous les groupes désignés. Ceci donne aux membres des groupes désignés de la puissance de chantage. Les hommes pauvres de race blanche sont, à certains moments, de nature à avoir marre de cette hypocrisie et de cette iniquité, et l'on peut s'attendre à ce que c'est là où les Hitlers prétendus modernes vont trouver leur soutien de base.

L'action affirmative (la discrimination positive) implique des systèmes de quotas pour les inscriptions universitaires, ou bien pour les emplois à la fonction publique, etc..  Il y a des gauchistes qui admettent qu'elle est injuste pour les personnes qui auraient de justesse gagné ce qu'ils désiraient dans un système impartial, mais qui sont du mauvais sexe ou de la mauvaise race, etc. pour qualifier pour un quota. Ces gauchistes sont en faveur de ce système raciste et sexiste (etc), en raison de ses effets sociaux à long terme supposés -- et aussi parce que leurs propres enfants sont probablement assez brillants, ou assez bien apparentés, pour pouvoir réussir dans la vie de toute façon !

La classe à laquelle appartiennent ces libéraux trouve la croissance de l'extrémisme de droite inexplicable. La raison pour laquelle elle ne peut pas la comprendre, c'est que cette classe contribue par ses propres actions à créer de l'extrémisme de droite!

La rectitude politique a de vrais victimes. Les victimes de la rectitude politique sont les catégories de personnes qui sont définies par cette idéologie comme étant les «oppresseurs» parce que les «oppresseurs» sont transformés en boucs émissaires par la rectitude politique, et ils peuvent être persécutés avec la bénédiction des pouvoirs établis. Je ne nie pas pendant une seule seconde que ces oppresseurs puissent en effet avoir été coupables d'une certaine forme d'oppression.  Ce que je veux dire, c'est que tous les groupes ont tendance à opprimer tous les autres groupes, s'ils en ont l'occasion, et la rectitude politique fonctionne comme un rideau de fumée devant certaines formes d'oppression, en supposant que seuls des groupes boucs émissaires particuliers sont capables de pratiquer l'oppression.

Les majorités ethniques sont beaucoup plus réticentes à céder leurs droits à des minorités ethniques que les hommes le sont à céder leurs droits aux femmes. Et je ne connais pas de façon significative dans laquelle les hétérosexuels ou les personnes valides sont effectivement victimes de discrimination -- à part d'être limités dans la franchise avec laquelle ils peuvent exprimer leur haine ou leur gêne au sujet de ces personnes, et à part d'être soumis au chantage affectif, chantage de carrière ou au harcèlement des «tests» de leurs attitudes à l'égard de tels individus. Par conséquent, parce que le machisme et la chevalerie rendent les hommes enclins à céder à même les plus faibles des revendications féministes au statut de «victime», ce sont les hommes -- surtout -- qui sont les victimes de l'indoctucation du MUC en rectitude politique aux pays occidentaux, à mon avis.

Les lois occidentales des «droits de l'homme» n'aident souvent pas beaucoup, en pratique, en ce qui concerne les droits de l'homme tels que la liberté d'expression, le traitement équitable, et ainsi de suite. La Human Rights Commission de la Nouvelle-Zélande, par exemple, a un accent sur les «groupes désignés» -- des ensembles de personnes qui sont désignés par le Parlement comme étant opprimés ou défavorisés. Les objectifs de cette approche sont très louables. L'objectif principal est d'éviter une situation où les groupes minoritaires seraient des boucs émissaires, et opprimés par la majorité. Le cas le plus classique, le prototype, le cas que l'on a le plus fait connaître (à plusieurs reprises) c'est, bien sûr, l'Allemagne Nazie.

L'Allemagne Nazie a persécuté les Juifs, mais cela ne signifie pas que les Juifs étaient nécessairement complètement innocents en tous points. Les Nazis pensaient qu'ils étaient la Race Maître -- mais les Juifs croyaient qu'ils étaient le peuple élu de Dieu. Pour autant que je puisse voir, les deux idées sont tout aussi racistes. Cela n'excuse pas du tout ce génocide, mais il va dans le sens de l'expliquer. Certains membres de tous les groupes ethniques sont racistes, dans une certaine mesure -- mais ce n'est que le racisme de l'ethnie dominante Blanche dans un pays occidental qui attire beaucoup de publicité ou de l'auto-flagellation.

Ce qui se passe aux pays occidentaux est que les minorités ethniques qui sont discriminatoires régulièrement les uns des autres à leur pays d'origine unissent leurs forces pour faire valoir leurs droits contre la majorité à leur pays d'adoption. La majorité dans leur nouveau pays de résidence les groupe ensemble comme étants des «Africains», «Latino-Américains», «Insulaires du Pacifique » ou «Asiatiques», et c'est comme ça qu'ils commencent à penser d'eux-mêmes. Cela arrive aussi à d'autres groupes tels que les Néo-Zélandais et les Australiens à l'étranger. Ils se trouvent regroupés comme «Coloniaux», «Antipodéains», ou quoi que ce soit, et ils finissent par passer sous silence ce qui les divise, et se concentrer sur ce qu'ils ont en commun. À la maison, d'autre part, ces deux nations s'engagent dans une rivalité continue -- mais amicale, pour la plupart.

La majorité dans une démocratie libérale ne peut exercer son pouvoir collectif que lors des élections (une fois tous les trois/quatre/cinq ans), et lors des référendums. Et, même lors des élections, elle ne peut pas choisir les politiques individuelles -- rien que des paquets de politiques, enveloppés dans les manifestes des partis. Les membres individuels de la majorité peuvent faire de la discrimination contre les minorités -- et le font en effet -- dans les domaines telles que le marché du travail et ainsi de suite -- mais les membres individuels des minorités peuvent également être discriminatoire à l'égard des membres de la majorité et des autres minorités aussi. Certaines minorités ont un revenu moyen supérieur à celui de la majorité, à de nombreux pays, et ceci donne à ces minorités de la puissance dans les coulisses.

Entre les élections, ce sont les groupes de pression, les médias, la bureaucratie, le Président ou le Premier Ministre, le Cabinet, le caucus du gouvernement et le Congrès ou le Parlement qui ont le pouvoir réel. Et les Présidents, les Premiers Ministres, et les cabinets, comme nous le savons, n'agissent pas toujours en conformité avec les manifestes pour lesquels l'électorat a voté.

Il est vrai que les membres des minorités rencontrnt la domination des valeurs et des symboles de la majorité dans de nombreux aspects de leur vie quotidienne. Les membres des minorités ont tendance à trouver cela agaçant, car ils trouvent leurs propres valeurs et symboles plus attrayants et même supérieurs à ceux de la majorité, qui leur est étrangère. C'est l'expérience commune des expatriés de tous les types dans tous les pays. Les majorités ont également des sentiments semblables à l'égard des minorités qui habitent parmi elles, bien sûr, qui sont beaucoup mieux médiatisés.

 

4. Qu'est-ce que l'oppression?

Le livre d'Iris Young «Polity and Group Difference: A Critique of the Ideal of Universal Citizenship» est une discussion intéressante de certaines questions fondamentales, à partir d'un point de vue féministe. Ce qui tend à me frapper quand je lis de tels essais n'est pas tant ce qui est affirmé, que les hypothèses tacites cachées derrière des mots tels qu'«émancipatrice», «opprimés», etc. Ces hypothèses sont ce que je veux examiner et interroger, autant que la vérité des assertions elles-mêmes qui sont faites dans les écrits féministes.

Ce qui est intéressant (étonnant, plutôt) à Iris Young c'est que c'est une Féministe qui analyse (au moins une partie de) ses hypothèses de manière lucide.

«Avec l'égalité conçue comme similitude, l'idéal de la citoyenneté universelle porte au moins deux significations en plus de l'extension de la citoyenneté à tout le monde: (a) l'universalité définie comme générale et non pas particulière; ce que les citoyens ont en commun, par opposition à la façon dont ils diffèrent , et (b) l'universalité dans le sens des lois et des règles qui disent la même chose pour tous et s'appliquent à tous de la même manière; des lois et des règles qui sont aveugles aux différences individuelles et de groupe (Op. cit., 117)

Sa critique de la philosophie au-dessus est en quelque sorte une justification rétrospective d'un processus qui est déjà bien en cours aux pays occidentaux -- un processus qui (dirais-je) a conduit à des injustices envers les hommes (entre autres). Donc il est utile de suivre le cours de son argumentation et de l'évaluer dans le contexte des conséquences de la mise en œuvre effective des idées qu'elle préconise.

L'argument de base de Young c'est que la citoyenneté universelle est très bien et bon en soi, mais qu'elle n'est pas une panacée pour tous les maux sociaux, bien que Young ne s'exprime pas en ces mots. La façon dont elle élabore effectivement sa thèse est qu'elle prétend que certaines tendances politiques (qu'elle semble considérer comme conséquences de la notion de citoyenneté universelle) sont «en tension avec» d'autres aspects de cette notion.

«En premier lieu, l'idée que les activités de la citoyenneté expriment ou créent une volonté générale qui transcende les différences particulières de l'appartenance, de la situation et de l'intérêt des groupes a en pratique exclus des groupes jugés pas capables d'adopter ce point de vue général; l'idée de la citoyenneté comme l'expression d'une volonté générale a eu tendance à appliquer une homogénéité aux citoyens .... Ainsi je soutiens que l'inclusion et la participation de chacun dans le débat public et la prise de décision exigent des mécanismes de la représentation des groupes. Deuxièmement, où des différences de capacité, de culture, de valeur et de style de comportement existent entre les groupes, mais certains de ces groupes sont privilégiés, le respect strict donné à un principe d'égalité de traitement tend à perpétuer l'oppression ou le désavantage (page 118)

Ce que Young propose, en effet, est une société de groupes de pression (une société composée d'une compétition entre des groupes de pression) -- tout-à-fait le contraire du concept du «melting-pot».  Elle prétend que, étant donné que certains groupes sont relativement privilégiés et d'autres sont opprimés, une structure politique fondée sur l'universalité ne fait que renforcer cette inégalité.

Mes réserves fortes au sujet de sa proposition sont fondées sur les faits que:

  1. cet accent sur les groupes diminue l'influence, la puissance, et l'importance de l'individu;

  2. les membres d'un ou de plusieurs groupes de pression représentant les soi-disants «opprimés» (par exemple les syndicalistes handicapés, lesbiennes, féministes et ethniques minoritaires), possèdent plus de pouvoir que ceux qui n'appartiennent à aucun, ou à peu de groupes de pression;

  3. il n'y a aucune garantie que ces groupes de pression mis en place pour représenter les groupes «opprimés» représentent en fait des groupes qui sont en fait opprimés (par exemple les féministes ont formé d'innombrables groupes de pression sur le motif douteux que les femmes soient opprimées, mais il n'y a pratiquement pas de groupes pour représenter les hommes, qui sont véritablement opprimés);

  4. les personnes individuelles, voyant que tout le monde autour d'eux redécouvre ses racines ethniques, sont obligées de devenir plus ethnocentriques que précédemment, parce que le centre de l'expression politique est devenu le groupe -- en particulier le groupe ethnique;

  5. les personnes de race mixte qui ont perdu le contact avec leurs racines culturelles deviennent contraintes d'assumer des allégeances plutôt artificielles;

  6. l'encouragement de ces groupes de pression politique accentue les forces centrifuges qui sont toujours présentes dans chaque société et cela pousse les sociétés en direction de la discorde civile et des conflits futurs. La politique est (ou devrait être) l'art du possible, non pas la poursuite de l'idéal.

    L'argument de Young dépend fortement du consensus normal libéral/gauchiste (comme exposé dans les universités occidentales) sur le phénomène de l'«oppression», car un fil important de son argument de base contre la notion de la citoyenneté universelle est que la société contienne des groupes qui soient opprimés au fur et à mesure que les membres du groupe soient incapables de faire valoir leur influence politique autant que les membres d'autres groupes. Il est rafraîchissant qu'elle donne une indication explicite de ce qu'elle entend par ce terme:

    «En bref, un groupe est opprimé quand un ou plusieurs des conditions suivantes se produit à tous ses members ou à une grande partie de ses membres: (1) les avantages de leur travail ou de leur énergie vont aux autres sans que ces autres fassent du bien à eux réciproquement (l'exploitation); ( 2) Ils sont exclus de la participation dans les grandes activités sociales, ce qui, dans notre société, est d'abord un lieu de travail (marginalisation); (3) ils vivent et travaillent sous l'autorité d'autrui, et disposent de peu d'autonomie au travail et peu d'autorité sur les autres (impuissance) ; (4) en tant que groupe, ils sont stéréotypés en même temps que leur expérience et leur situation sont invisibles géneralement dans la société, et ils ont peu de chance et peu de public pour l'expression de leur expérience et leur point de vue sur les événements sociaux (l'impérialisme culturel) ; (5) les membres du groupe souffrent de la violence aléatoire et le harcèlement motivés par la haine ou par la peur du groupe». (Young 1990, p. 128)

    Young (ibid) énumère les divers groupes aux États-Unis qu'elle estime être opprimés. La liste place les femmes au sommet, et comprend divers groupes ethniques, ainsi que les hommes gais, les lesbiennes, les pauvres, la classe ouvrière, les personnes âgées et les handicapés.

    Le Dictionnaire Miriam-Webster définit «l'oppression» comme «l'exercice injuste ou cruel de pouvoir ou d'autorité.» Pas tous des cinq critères de Young isolent véritablement l'oppression réelle. Ils sont conçus pour conformer à la situation des femmes dans la société, comme elle la perçoit sans doute. Son cinquième critère, par exemple, est trop mal défini pour être utile -- le harcèlement peut prendre des formes diverses, à la fois physiques et verbales, et il n'est pas vrai que seuls les groupes dominants de la société soient jamais en état de pouvoir harceler autrui.

    Ses deuxième et troisième critères, de même, ont beaucoup à faire avec les femmes, mais peu à voir avec l'oppression, comme on l'entend normalement.

    Il est clair que les hommes (beaucoup d'entre eux) sont en effet opprimés par les femmes, selon la définition de Young de «l'oppression». En ce qui concerne le critère (1), les hommes qui se battent au front en temps de guerre, s'exposant ainsi à la peur, aux privations physiques et psychologiques, et à la possibilité de blessure, de mutilation, de paralysie et/ou de mort, sont exploités et opprimés par les femmes.

    Il en est ainsi même si les hommes impliqués sont des volontaires, plutôt que des conscrits, car la pression sociale à «être un homme», dans des situations de crise nationale, peut en effet être très sévère. La situation est particulièrement nette si les femmes ont/avaient le droit de voter au pays dont on parle, et si elles ont ainsi aidé à créer le gouvernement qui a ordonné la mobilisation des troupes; s'il y avait des femmes au gouvernement qui a pris la décision -- et surtout si les femmes constituaient la majorité de l'électorat, ou si le chef du gouvernement ou le chef de l'Etat était une femme. Dans l'histoire récente, la guerre des Malouines vient à l'esprit -- elle s'est passée au moment où en Grande-Bretagne le chef de l'Etat, le chef du gouvernement, et la majorité de l'électorat étaient toutes des femmes.

    L'ancien pays de la Yougoslavie était occidentale en ce qui concerne sa culture, mais sa guerre civile entre les Serbes, les Croates et les Musulmans a été menée en grande partie par des hommes (bien sûr!). Il n'y a eu aucun signe de féministes exigeants l'égalité avec les hommes sur le champ de bataille (bien sûr!). Il y a également eu aucun signe que les femmes dans les différentes communautés soient plus disposées que les hommes de leur famille à adopter une attitude pacifiste quand leur communauté a été attaquée.

    Le seul signe que des femmes étaient impliquées dans les combats a été l'histoire d'une seule canardeuse. Un canardeur, bien sûr, est un combattant relativement sans risque (pour ne pas dire lâche) -- tout de même, cette femme a été choisie par les médias parce qu'elle était une telle exception à la règle selon laquelle seuls les hommes faisaient les combats. Une partie de la presse a également sans doute eu un ordre du jour pro-féministe caché et elle a essayé de donner l'impression visuelle que les femmes faisaient partie de la lutte dangereuse -- sans pour autant exprimant ce mensonge en mots.

    Le cas de l'Israël est souvent cité comme un pays où les femmes soient enrôlées aux côtés des hommes. Mais, là encore, ce sont les hommes qui font les combats le plus dangereux au front -- non pas les femmes.

    Le critère (4) s'applique aussi aux hommes à des degrés divers dans de nombreux pays occidentaux. En tant que groupe, les hommes de ces pays sont stéréotypés par les Féministes et par le MUC (le Complexe Média-Universitaire) comme des violeurs et des assassins potentiels, tandis que leur expérience et leur situation en tant qu'hommes sont généralement invisibles dans la société, et ils ont peu d'occasion et peu de public pour l'expression de leur expérience et de leur point de vue sur les événements sociaux (l'impérialisme culturel), car il n'ya pas de groupes de pression qui représentent les intérêts des hommes.

    L'avant-propos du «Equal Employment Opportunities Manual» de la «Human Rights Commission» de la Nouvelle-Zélande stipule que «Les hommes qui ne sont pas dans les groupes cibles (les différents groupes de minorités ethniques et d'autres minorités) ne sont pas inclus aux fins d'examen spécial dans le manuel.» Donc tous les hommes qui voulaient prétendre qu'ils aient été désavantagés, par rapport aux femmes, dans un lieu de travail quelconque, ne serait même pas capables de faire cette demande, et encore moins de prouver leur point.

    Vous pensez peut-être qu'il n'y aît aucune possibilité que les hommes pourraient être désavantagées, mais ils le peuvent certainement, et ils sont en fait désavantagés. Il ya certaines professions, telles que l'enseignement primaire et préscolaire, où la main-d'œuvre est majoritairement féminine. Étant donné le taux de chômage élevé actuel, on pourrait penser que les mots «Equal Employment Opportunity» pourraient être interprétés comme signifiant que ceci devrait être égalisé un peu, en faisant entrer plus de jeunes hommes dans ces professions.

    Pas du tout! Parce que les femmes ont de nombreux groupes de pression, et les hommes n'en ont pas, la politique de «l'égalité dans l'emploi», dans certains établissements d'enseignement, au moins, est interprétée comme la «promotion proportionnelle» -- en d'autres termes, essayer de faire en sorte que les femmes soient plus nombreuses que les hommes aux postes de gestion, ainsi que dans les établissements en général. Il me semblerait plus juste d'avoir un nombre à peu près égal d'hommes et de femmes dans la gestion primaire et préscolaire, ainsi que dans l'enseignement primaire et pré-scolaire dans son ensemble.

    Je suis allé une fois à cette Human Rights Commission pour me plaindre d'une compagnie de messagerie tout-femelle qui avait été rapportée dans un journal comme disant qu'elle n'engagerait jamais un homme. J'ai découvert que je n'étais pas le premier à avoir fait cette plainte. Mais la dame à la Commission à laquelle j'ai parlé a estimé qu'il suffisait d'annoncer que la firme a déclaré qu'elle avait été mal citée.

    Toutefois, elle a ensuite fait allusion au fait que les directions dominées par des hommes interviewaient parfois des femmes juste pour sauver les apparences -- n'ayant pas du tout l'intention d'embaucher une femme. Cela pourrait bien être vrai, mais l'implication de ce qu'elle a dit c'est qu'elle n'allait pas prendre très au sérieux les plaintes déposées contre des entreprises à prédominance féminine pour la raison que certaines entreprises à prédominance masculine ont été discriminatoires envers les femmes! Ce n'est pas l'attitude impartiale à laquelle l'on pourrait s'attendre de la part d'une Commission des droits de l'homme financée par les contribuables, et ce biais est le résultat du fait que les hommes sont une minorité invisible dans la société.

    Le cinquième critère de Young s'applique aussi aux hommes: je connais des hommes qui ont été l'objet de la violence aléatoire (certes mineure) et du harcèlement par des Feminazis (dans un lieu de travail dominé par la Gauche ) qui voulaient intimider les militants Masculistes potentiels et censurer l'expression d'opinions telles que celles qui sont exprimées dans le présent ouvrage.

    Young fait ses propositions alternatives explicite comme suit:

    «J'affirme donc le principe suivant: un public démocratique, quelque soit sa composition,

    devrait prévoir des mécanismes pour la représentation effective et la reconnaissance de la voix et des perspectives distinctes de celles de ses groupes constitutifs qui sont opprimés ou défavorisés en son sein. Une telle représentation des groupes implique des mécanismes institutionnels et des ressources publiques en faveur de trois activités: (1) l'auto-organisation des membres du groupe afin qu'ils acquièrent un sens de la responsabilisation collective et une compréhension réflexive de leur expérience et intérêts collectives dans le contexte de la société; (2 ) l'expression de l'analyse d'un groupe de la façon dont les propositions de la politique sociale les affectent, et la génération de propositions de politiques par eux-mêmes, dans des contextes institutionnalisés où les décideurs sont tenus de démontrer qu'ils ont pris ces perspectives en considération; (3) un droit de veto sur les politiques spécifiques qui affectent un groupe directement, par exemple, les droits reproductifs pour les femmes, ou l'utilisation de terres de réserve pour les Amérindiens.» (pages 128-129)

    Le principal problème de l'approche ci-dessus est, comme l'admet Young, la question de savoir exactement comment une société doit déterminer quels sont les groupes opprimés ou défavorisés. Elle fournit une définition provisoire raisonnable de la notion de l'oppression elle-même, mais il reste le problème de l'absence d'un mécanisme objectif qu'une société donnée peut employer pour déterminer à qui cette définition s'applique dans son propre cas à soi.

    Young travaille dans un contexte universitaire libéral/gauchiste, où il y a un consensus dominant en ce qui concerne qui est susceptible d'être l'oppresseur, et qui les opprimés, dans une société donnée. Il s'agit d'un consensus souvent simpliste, car aucun groupe n'est complètement impuissant, et tout groupe est susceptible d'utiliser le pouvoir dont il dispose pour pratiquer le niveau d'oppression dont il est capable dans des contextes particuliers. Ce consensus est aussi oppressif en soi, car il rend difficile, voire impossible, pour les groupes qui n'ont pas reçu l'étiquette très convoitée d'«opprimés et défavorisés» de convaincre qui que ce soit de la gravité de leurs revendications à ce statut -- en particulier si un consensus les a déjà stigmatisés de l'étiquette «oppresseur».

    Les hommes, par exemple, auraient beaucoup de mal à être acceptés (à cause de revendications qu'ils soient opprimés par les femmes) dans la «coalition des groupes opprimés» («la Rainbow Coalition»), puisque les femmes ont longtemps été l'une des parties essentielles de ce groupe, et elles ont gagné ce statut à cause de la prétention que les hommes les opprimaient!²   Le modèle de Young de la société ne s'accorde pas avec l'idée de ces différences diamétrales d'idéologie entre les groupes opprimés dans une société.

     

    5. La Propagande des médias et le pouvoir

    Qu'est-ce que c'est que le pouvoir? Le pouvoir est la capacité de faire ce que l'on veut faire, et/ou de faire faire par autrui ce que l'on veut qu'ils fassent. Certaines personnes pourraient faire une distinction entre ces deux sortes de pouvoir, en disant que la capacité de faire ce que l'on veut faire, c'est «l'autonomie», et que le «pouvoir» a à faire uniquement avec les relations entre les gens.

    Malheureusement, peut-être, c'est un point de vue un peu naïf. Pratiquement tout ce que l'on veut faire implique une certaine concurrence avec autrui, ou une certaine diminution mineure ou majeure de leur liberté d'action ou de la qualité de leur vie. Donc on devrait vraiment être une personne très puissante pour faire tout ce que l'ont veut faire, parce que beaucoup de ces activités se heurterait à la résistance réelle ou potentielle d'autres personnes. La socialisation, devenir adulte dans la société, s'agit en grande partie d'apprendre les limites de son autonomie/sa puissance.

    L'historien de la Grèce antique, Thucydide, a eu une définition très cynique (mais vraie!) de la liberté. Elle était plus ou moins ceci: La liberté est la possibilité de restreindre la liberté d'autrui. Le libéralisme classiques du 20e siècle consiste, en pratique, à la recherche de groupes opprimés et à l'augmentation de leur autonomie. Malheureusement, c'est habituellement un exercice quelque peu stupide, et ce qui en résulte c'est une minorité résiduaire de personnes défavorisées qui sont dans aucune des catégories qui reçoivent de la compassion supplémentaire et/ou des ressources supplémentaires. Quand on examine la puissance dans les sociétés et les états, on voudrait peut-être faire une distinction entre les dictatures et les démocraties. Dans une dictature, il pourrait sembler qu'une seule personne fasse tout ce qu'il/elle veut. Il/elle dispose d'une autonomie/puissance absolue.

    Ce n'est pas tout à fait vrai. Les dictateurs ont de la chance s'ils ont même une brève période où ils peuvent faire absolument tout ce qu'ils veulent.  Ensuite ils doivent commencer à chercher par-dessus leur épaule et sous leur lit les menaces potentielles pour eux-mêmes et leur pays.

    Afin de lutter contre ces menaces réelles ou potentielles, les dictateurs doivent être proactifs. Ils doivent former des alliances personnelles et internationales. Ils doivent apaiser des gens, des groupes de personnes, et des Etats, en faisant (une partie de) ce qu'ils désirent. Ils doivent également créer et diffuser de la propagande, afin de persuader les gens de leur point de vue (en utilisant les médias, parmi d'autres outils).

    Déjà une dictature ressemble un peu plus à une démocratie, même si elles sont encore loin d'être identiques. La principale différence, bien sûr, est la méthode de provoquer un changement de gouvernement.

    Mais le point de similitude entre les démocraties et les dictatures sur lequel je veux me concentrer ici est l'utilisation de la propagande et des médias. Les médias sont très puissants. Si il y avait diverses sources de nouvelles, si elles avaient des points de vue très différents, et si elles avaient toutes une partie à peu près égale du «marché», le problème ne serait pas grand.

    En de nombreux pays, toutefois, la vaste majorité de la population obtient la plupart de ses nouvelles et de ses commentaires politiques d'une seule source: par exemple des Nouvelles de 18 Heures de la «Television One» et du «Holmes Programme» qui les suit. S'il y a eu une révélation particulièrement choquante pendant cette heure de nouvelles et d'actualité, alors on peut la voir reflétée sur le visage des personnes que l'on rencontre dans la rue le lendemain.

    La «Television One» semble donc avoir un énorme pouvoir de sélectionner les facteurs qu'elle veut que les électeurs remarquent, puis de communiquer ces facteurs avec le parti pris qui va produire quelque effet psychologique que le studio veule produire.

    La société TV3 appartient apparemment à un homme d'affaires juif canadien. Pendant les deux premières années de son fonctionnement, l'ambassadeur de l'Israël est apparu sur ce canal (me semble-t-il) beaucoup plus souvent qu'à la Television One. Je l'ai remarqué, car il était remarquablement non-télégénique, et parce que l'on ne voit pas très souvent les ambassadeurs interviewés à la télévision. Parfois le sujet n'avait rien à voir avec les relations entre l'Israël et la Nouvelle-Zélande, qui est le seul sujet sur lequel l'on s'attendrait à ce qu'il soit interrogé.

    Je ne veux pas tellement dire qu'il semblait apparaître trop souvent à la TV3, ou pas assez souvent à la Television One. Ce que je veux dire c'est que ceci est un indicateur relativement évident du parti pris qui doit probablement exister d'une manière beaucoup plus insidieuse sur tous les canaux de télévision et de radio et dans tous les pays tout le temps.

    Ce qui est intéressant à propos des Juifs, dans ce contexte, c'est qu'ils sont étiquetés «victimes» dans leur rôle en tant que minorité aux pays occidentaux -- et ils obtiennent ainsi une bonne presse là-bas dans ce rôle. En effet, ils ont tellement de pouvoir qu'ils sont souvent capables de supprimer la diffusion d'informations anti-sémites. Ceci a pour conséquence que nous ne pouvons pas profiter de la sagesse de l'adage, «Ceux qui n'apprennent pas de l'histoire sont condamnés à la revivre.» Puisque les militants sionistes ne nous permettent pas un accès non censuré à l'information sur tous les aspects du génocide nazi allemand des Juifs, et ce qui l'a précédé, nous ne pouvons jamais vraiment comprendre ce qu'en étaient les causes. Puisque nous ne pouvons pas établir les causes, nous ne pouvons pas empêcher que cela se reproduise.

    Mais les Juifs en Israël sont considérés comme les «oppresseurs» des Palestiniens, et ainsi ils obtiennent une mauvaise presse en Occident dans ce rôle! Je suis favorable aux Premiers Ministres du Likoud de l'Israël (comme Benyamin Netanyahu), quand ils se plaignent de la partialité des médias anti-israéliens.  Ce n'est pas tellement parce que je suis d'accord avec ses politiques -- c'est seulement que, comme les Masculistes, il se voit si souvent confronté par le mur de la partialité stupide des médias qu'il croit qu'il ne vaut presque pas la peine de le combattre directement.

    Un autre exemple en est la Bosnie, où les médias occidentaux ont eu de la partialité contre les Serbes.  Martin Bell était un célèbre journaliste de la télévision BBC qui a lutter au sein de la BBC contre leur politique officielle de neutralité. Il a finalement quitté la BBC et s'est lancé dans la politique. Je l'ai entendu dans une interview qui appelait les Serbes de Bosnie les «Gens Méchants». Son intonation indiquait clairement qu'il voulait placer des guillemets autour de la phrase «Gens Méchants», mais il est également clair que c'était la façon dont les médias occidentaux -- et donc le monde occidental -- considéraient en fait les Serbes de Bosnie.

    On dit souvent des choses comme «Savoir, c'est pouvoir» ou bien «L'information c'est le pouvoir», mais on ne semble que rarement comprendre que cela s'applique à la politique ainsi que partout ailleurs. Les médias -- en particulier avant l'avènement de l'Internet -- sont/étaient les leviers de commande de l'information. Cela les a rendu arrogants, dans de nombreux cas. Certains d'entre eux ont acquis le statut de star.  Ils ont vu que des politiciens populistes ou de droite ont critiqué les médias, mais ces gens des médias ont été incapables de prendre conscience de leurs propres préjugés. C'est parce que leur parti pris est soutenu par la philosophie de la Rectitude Politique, qui leur donne de la foi et de la partialité.

    Dans l'ex-Yougoslavie, les Serbes et les Croates avaient presque la même langue parlée (appelée le «Serbo-croate), mais les Serbes utilisaient l'alphabet cyrillique (comme les Russes et les Bulgares), mais les Croates utilisaient l'alphabet romain. Que ce fût la cause ou l'effet (ou les deux), je ne suis pas sûr, mais il est clair que les Serbes ont eu des relations plus étroites avec l'Europe de l'Est, et les Croates (dans la mesure où la Guerre Froide les leur a permises) vers l'Europe occidentale. Cela l'a rendu presque inévitable que les médias occidentaux auraient un parti pris anti-serbe -- qui a été exacerbé par le fait que ces gens des médias ont été principalement basés à Sarajevo, qui était en territoire anti-serbe.

    Je n'excuse pas les atrocités serbes. Ce que je dis, c'est que l'ordre du jour des Serbes semblait être d'acquérir leur indépendance des Croates et des Musulmans. L'Organisation des Nations Unies et les médias, dominé par les intérêts occidentaux, ont décidé sur un programme contraire de forcer les trois partis à vivre ensemble dans un seul pays (la Bosnie). Face à l'ordre du jour hostile de la communauté internationale, il n'est pas surprenant que certains Serbes de Bosnie ont peut-être agi comme des animaux acculés.

 

Préface

Introduction

Chapitre 1: Le Narcicissisme et le pouvoir politique féministes

Chapitre 2: La Circoncision

Chapitre 3: Le Viol: vouloir le beurre et l'argent du beurre

Chapitre 4: La Violence familiale et l'attrappe aux hommes

Chapitre 5: Les Accusations fausses et les mensonges au sujet de l'abus des enfants

Chapitre 6: Le Mensonge du «système de justice masculin»

Chapitre 7: L'emploi et le mensonge que «les femmes savent/peuvent tout faire»

Chapitre 8: Les Mensonges concernant l'éducation

Chapitre 9: Les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques de l'ONU

Chapitre 10: Le Mensonge concernant «l'égalité»

Chapitre 11: Le Mythe du Choix et de l'avortement

Chapitre 12: Le Langage sexiste: Est-ce que la diable pense qu'elle soit mâle?

Chapitre 13: L'Indoctucation pratiquée par le complexe Média-universitaire

Chapitre 14: L'Illusion du décideur

Annexe: Les Manifestations historiques du Féminisme

Remarques

Bibliographie

FAQ

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Peter Douglas Zohrab

Latest Update

15 June 2015

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